Nos réalisations


Août 2024 Installation du tableau de la multiplication des pains après restauration

En janvier 1994, Mademoiselle Geneviève Duret a donné ce tableau à la paroisse de Fures, pour orner la salle dans laquelle était célébrée la messe pendant les travaux de sécurisation et de remise en état de l’église Notre-Dame-de-la-Salette.

De clocher en cave, de couloir en grenier, ce tableau va subir pendant 25 ans les atteintes du temps. En 2022, sous l’impulsion de la Sauvegarde de l’église Saint-Laurent-des-Prés, avec le concours de l’Association culturelle et sociale de la paroisse de Fures qui a co-financé l’opération, avec l’accord du diocèse de Grenoble et de la paroisse Notre-Dame-des-Noyeraies, sa restauration a été entreprise. Elle est conduite par Catherine Gamby-Garrogos, de l’atelier Couleurs d’étoiles.

Le 14 août 2014, le tableau restauré est installé dans la chapelle Saint-Joseph de l’église Saint-Laurent-des-Prés.

Le tableau à son départ
Le tableau restauré

la presse en parle

 Dauphiné libéré 17/09/2024/ Article de Christian Rocher

TULLINS

Le tableau de la multiplication des pains a trouvé sa place

Les deux présidents, François Bouillon et Gil Buschini, ont dévoilé le tableau.

Ce samedi 14 septembre, ils étaient nombreux pour assister au dévoilement du tableau de la multiplication des pains, en restauration depuis plus d’un an, et désormais accroché dans une chapelle de l’église tullinoise, après un parcours de 30 ans, à la fois physique et administratif.

Comme l’ont évoqué les présidents Gil Buschini de l’association Sauvegarde de l’église Saint-Laurent-des-Prés et François Bouillon de l’association culturelle et sociale de la paroisse de Fures, avant le dévoilement de ce tableau qui date du XVIe ou XVIIe siècle, de l’école flamande, celui-ci a subi une aventure et une errance hors du commun.

Il fut donné en janvier 1994 par Mademoiselle Geneviève Duret à la paroisse de Fures pour orner la salle dans laquelle était célébrée la messe pendant les travaux de sécurisation et de remise en état de l’église Notre-Dame-de-la-Salette. Les travaux terminés, il fut “trimbalé” de grenier à couloir, de salle d’exposition à cave. Ce n’est qu’en 2016 qu’il fut ressorti pour l’inventaire du patrimoine religieux du Pays voironnais par Sophie Dupisson.

Après les péripéties administratives, en 2022, sous l’impulsion de la Sauvegarde de l’église Saint-Laurent-des-Prés avec le concours de l’association culturelle et sociale de la paroisse de Fures qui a cofinancé l’opération, et avec l’accord du diocèse de Grenoble et de la paroisse Notre-Dame-des-Noyeraies, sa restauration a enfin été entreprise. Il es aujourd’hui en bonne place dans l’église.

« L’esprit de clocher sait s’effacer devant l’intérêt général de la sauvegarde du patrimoine »

En conclusion de cette sympathique cérémonie, Gil Buschini a déclaré : « Je souhaite que ce tableau soit aussi un symbole de la coopération entre les associations de Fures et de Tullins et montre que dans la paroisse Notre-Dame-des-Noyeraies, l’esprit de clocher sait s’effacer devant l’intérêt général de la sauvegarde du patrimoine. »

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Août 2024: Une statue du saint curé d’Ars, sculptée et remise à la Sauvegarde par son auteur, le sculpteur Janpol

En septembre 2023, lors des Journées du Patrimoine, Janpol, sculpteur, présentait une ébauche d’une statue du saint curé d’Ars, qui sera remise un an après à la Sauvegarde.

Le 4 août 2024, la statue est terminée, et transportée à Ars pour être bénie, lors de la messe solennelle du 4 août, fête du saint curé, par Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol, et Saint-Malo.

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Le 10 août 2024, la statue a été remise par Janpol à la Sauvegarde. Elle est désormais à la place définie conjointement par le curé, le sculpteur et le bureau de la Sauvegarde, dans l’église Saint-Laurent-des-Prés. Cet emplacement a par ailleurs été validé par la Commission Diocésaine d’Art Sacré.

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Le père Bertrand Cardinne, curé de la paroisse Notre-Dame-des-Noyeraies, a ensuite béni la statue du saint curé, au cours de la messe du 10 août, par ailleurs dédiée à saint Laurent, patron de l’église.

la Sauvegarde a profité de cette installation pour exposer la statue de sainte Thérèse de l’enfant Jésus, qui était remisée dans la salle du patrimoine, qui abrite les réserves d’objets historiques de l’église.

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Août 2024: De nouveaux bancs dans l’église

Avant l’arrivée des nouveaux bancs

Après le redimensionnement des bancs existants dans les années 1990, réalisé afin d’augmenter la capacité de l’église lors des spectacles de la Passion, les quatre premières rangées de sièges étaient réalisées avec des chaises en plastique. La sauvegarde a fait réaliser par un artisan menuisier des bancs identiques à ceux existants. Cet investissement de près de 7000€ a été entièrement autofinancé par l’association.

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Novembre 2023: mise en place du circuit patrimonial

Au delà de la publication du livre: Autour de l’église Saint-Laurent-des-Prés – 1000 ans d’histoire relatant la chronologie des évènements et des acteurs parties prenantes de l’église depuis sa construction, la Sauvegarde, poursuivant son objectif de partage du patrimoine de l’église, et en complément des visites guidées organisées par ailleurs, a créé un parcours patrimonial descriptif, permettant aux visiteurs de découvrir l’édifice à travers 8 étapes. Des QR codes associés à chaque étape permettent de bénéficier d’un commentaire écrit en français et en anglais, et d’un diaporama commenté de chaque point singulier de l’église.

En septembre 2024, les diaporamas sont compilés dans une vidéo de 35 minutes offrant un survol complet de l’église.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 20240829-12.jpg.
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Avril 2018 – septembre 2023: Mise en lumière de l’église

La mise en lumière progressive de l’église, décidée lors de l’AG d’avril 2018, est mise progressivement en œuvre, au fur et à mesure des possibilités techniques:

Pour les Journées du patrimoine 2020, l’ensemble des chapelles est éclairé, et l’éclairage de la nef remis en état.

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Septembre 2017: Mise en valeur du tableau du Rosaire

Lorsque, en 2016, le Pays Voironnais a entrepris la mise à jour de l’inventaire du patrimoine religieux, nous avons trouvé, avec Mme Sophie Dupisson (historienne du département de l’Isère chargée cet inventaire) ce tableau stocké au fond d’une chapelle, au milieu de morceaux de plaques de bois, et à la merci de toute chute d’objet qui aurait pu l’endommager de manière irrémédiable. Mme Sophie Dupisson nous a dans sa visite indiqué que, à défaut d’une valeur marchande certes pas nulle, mais sans commune mesure avec d’autres chefs d’œuvres, son intérêt patrimonial était certain, et il constitue peut-être l’un des plus ancien tableau présent dans l’église à ce jour.

La première action du Comité pour la Sauvegarde a donc été de le sortir, et de l’accrocher à un emplacement proche de son lieu d’accrochage actuel. Le lieu d’exposition choisi n’était d’ailleurs pas des meilleurs, car sa hauteur ne mettait pas le tableau à l’abri de dégradations par le mobilier, et sa position, dans les coulisses de la Passion risquait d’être précaire.

Le projet de mise sous cadre était évoqué par le Comité pour la Sauvegarde depuis plusieurs années. Un artisan s’était semble-t-il proposé pour faire cet encadrement à titre gratuit, puis onéreux, mais n’était jamais passé à l’acte.

C’est pourquoi, avec l’accord de la Paroisse et de la Municipalité, le Comité a décidé son nouvel emplacement qui, nous le pensons, le met en valeur.

Il restait à trouver une personne pour réaliser concrètement le travail, et Michel Bonin s’est porté volontaire. Par son ancien métier et son talent personnel, Michel avait toutes les qualités pour mener à bien le projet, ce qu’il nous a prouvé en obtenant le résultat que nous avons sous les yeux.

Que sait-on de ce tableau?

D’après certaines sources, ce tableau pourrait dater du XVIIe ou XVIIIe siècle, mais cela reste à confirmer. Il serait une copie d’un original exposé dans une église de Bordeaux, original datant de 1649.

On ne connait ni le nom de l’auteur, car le tableau n’est pas signé, ni quand il
est arrivé dans l’église. Une rumeur indique qu’il aurait été donné par
Napoléon III en remerciement d’éloges faits sur son compte…
Si on retrouve des traces de la visite du prince Président en 1852, à travers les compte rendus du Conseil municipal et les comptes du Conseil de Fabrique, il n’y a dans aucun de ces documents trace d’un tel don.
Nous ignorons donc quel en est l’auteur, et comment il est arrivé dans l’église.
Une certitude cependant, lors de l’inventaire de 1907, ce tableau a été recensé
comme installé dans la chapelles Saint-Joseph.

Que représente ce tableau?

Son titre «Notre Dame du Rosaire » lui, nous renvoie à une histoire prenant ses
sources aux confins de la chrétienté.
Dès le premier millénaire, la récitation des 150 psaumes bibliques était une
dévotion coutumière. C’était facile pour les religieux lettrés, mais impossible
pour les frères et sœurs converts, souvent illettrés, ainsi que pour les chrétiens
« ordinaires ». On a donc remplacé les 150 psaumes de la Bible par 150 « Notre
Père » et créé le « Psautier du Christ ». Pour ne pas perdre le compte, les fidèles
utilisaient un collier de cent cinquante grains, nommé « patenôtre ».
Vers le XIe siècle, par analogie, le « Psautier de la Vierge » se développa,
consistant en une série de cent cinquante Ave. Cette dévotion s’est développée
en particulier chez les Cisterciens vers le XIIe siècle. En 1460, un Dominicain du
couvent de Dinan, le bienheureux Alain de la Roche relança la dévotion sous le
nom de « Psautier de Jésus et de la Sainte Vierge », alternant des séries de 10
ave et un pater noster. Il expliquait que la récitation du Psautier tressait une
couronne de roses autour de la tête de Jésus et de Marie et la piété populaire
donna bientôt le nom de Rosaire à cette dévotion Une version raccourcie du
Rosaire vit le jour (avec cinq séries de dix Ave et un Pater), et on donna à cette prière
le nom de Chapelet, dérivé du mot français du XI siècle « chapel » qui signifiait
couronne de fleurs que l’on offrait aux personnages de distinction à titre de
redevance.
Alain de la Roche s’appuyait sur la croyance selon laquelle saint Dominique, le fondateur de l’ordre, reçut le rosaire des mains de la Vierge Marie en 1208. C’est pourquoi de nombreux tableaux de la Vierge du Rosaire présentent celle-ci offrant une
rose ou un chapelet à Dominique. Les mêmes tableaux lui associent souvent Catherine de Sienne, religieuse dominicaine, et ce sont selon toute vraisemblance les protagonistes de notre tableau.
Le rosaire, à l’origine, consistait donc à réciter trois chapelets, composés
chacun de cinq dizaines de grains. Ces quinze dizaines permettent de méditer
sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus. Depuis le pontificat de Jean-Paul II,
un quatrième chapelet a été ajouté, portant le total à vingt dizaines.
Souvent, les tableaux du Rosaire montrent également les quinze mystères
dans des médaillons ou des cartouches entourant la scène. Ce n’est pas ou plus
le cas de notre tableau.
La fête liturgique de Note Dame du Rosaire est fixée au 7 octobre.

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Juin 2016 – septembre 2017: libération des chapelles donnant sur le chœur

L’inventaire, lancé en juin 2016, débute par une visite de Mme Sophie Dupisson et Mr Stéphane Poisson, chargés de mission du département. L’état de l’église ne permet pas de mener à bien cette mission, compte tenu de l’encombrement des chapelles. Seule la chapelle de la Vierge est accessible normalement.

La Sauvegarde réunit les parties prenantes de l’église: Paroisse et AEP Passion, et celles-ci conviennent d’un dégagement urgent des 4 chapelles donnant directement sur la nef. L’inventaire peut alors avoir lieu dans de bonnes conditions, et une première mise en lumière des chapelles est organisée pour les Journées Européennes du patrimoine de septembre 2017, avec une installation éphémère.

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