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Le Chœur

Construit à la fin du XVe siècle, C’est un chœur à fond plat dit cistercien. (cf. 1)

Jusqu’au concile Vatican II, il était fermé par la table de communion, grille datant du XVIIIe siècle. Les
fidèles s’agenouillaient devant elle pour recevoir l’eucharistie. Elle a été depuis démontée pour ne
plus créer de barrière entre le prêtre et les fidèles. (cette phrase était dans le texte de départ, et n’a
pas été retranscrite). (cf.2)

En 1773, le conseil de Fabrique décide la réalisation d’un nouveau maître-autel. Initialement prévu en marbre, il est construit provisoirement en bois et en briques, tel qu’on le voit aujourd’hui. Les contraintes financières depuis cette époque n’ont en effet jamais permis d’établir sa version définitive. (cf. 3 ci-dessous)

Le décor original était peint en faux-marbre et or. L’écusson ornant le tombeau date de 1866. Il a été sculpté par Canova, qui a également travaillé sur les chaises curiales, que nous verrons plus loin dans la visite.  Sur la porte du tabernacle, on retrouve le tétragramme, cette fois placé dans un triangle pointé vers l’agneau pascal. De chaque côté, deux médaillons représentent des anges sur une croix.

Les trois faces des chandeliers de l’autel sont ici ornées du tétragramme, mais sur un triangle pointant vers le haut, les lettre "IHS", initiales du Christ en grec, et d’une Vierge à l’enfant.

 En partie supérieure de l’autel, des colonnes encadrent les statues des quatre évangélistes: saint Jean et l’aigle, saint Luc et l’Evangile, saint Marc et le lion et saint Matthieu et l’ange. Sur le chapiteau des anges portent les outils de la passion du Christ (tenaille et clous) et le Saint Suaire. (cf. 4 à 11 ci-dessous) 

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12. Vitrail derrière l'autel

Derrière l’autel, le vitrail du chevet du chœur est un don de Madame Jeanne Véronique Perret en 1866. Les autres vitraux sont de la même fabrication que ceux de la basse nef. (cf.12 et 13)

Les culots du chœur représentent des animaux fantastiques. (cf. 14)

Des arches-volutes ornent le fond du chœur. Celle de droite comportait auparavant une porte conduisant à la sacristie, aujourd’hui démolie. Elle a été fermée lors de la restauration de 1866, et ornée d’une niche en trompe-l'œil.  Celle de gauche comporte une niche étant vraisemblablement à l’origine un ciborium ou un enfeu. De chaque côté de cette niche, des peintures ont été découvertes sous le décor de 1866. Elles datent probablement du XVIe siècle. Remarquez la reproduction d’une main tenant un cierge et appartenant à un personnage en aube.(cf. 15 à 17)

Les décors au-dessus des portes sont caractéristiques du gothique flamboyant du XVe siècle. (cf. 18)

 On retrouve dans le chœur les premières et les dernières stations du chemin de croix. (cf. 19 ci-dessous)

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20. Stalles

Depuis 1866, les stalles, auparavant dans l’avant-chœur, ont été refaites et placées à leur emplacement actuel. (cf. 20 et 21)

 En tête de chaque stalle, les chaises faisant fonction de chaises curiales sont beaucoup plus anciennes. Elles ont été restaurées et transformées en 1866 par Canova, en y ajoutant un accoudoir et un médaillon en partie haute du dossier. Sur le dossier, nous retrouvons le tétragramme, pointe vers le haut. L’écusson en partie haute est orné du monogramme SL, en hommage à saint Laurent, patron de la paroisse. Sur l’accoudoir, la sculpture d’une mitre, d’une crosse et d’une croix d’Anjou laisse à penser que le siège était à l’origine une chaise abbatiale, réservée au supérieur d’un couvent. Le médaillon sculpté sur le flanc de la chaise, symbolise la sylve (forêt) bénite. Le siège, récupéré dans les combles de la maison paroissiale en 1866, provient probablement du couvent des chartreux éponyme. Des bas-reliefs habillent les flancs. (cf. 22 à 27 ci-dessous).  

L’accoudoir de l’autre chaise est orné de motifs religieux: livre, croix, étole, etc. Les côtés sont également très ouvragés, mais avec des motifs différents, animaux ou floraux. (cf. 28 à 30)

Le dallage est formé de carreaux de ciment. Blancs et noirs à l’origine, ils sont posés en damier. (cf. 31)

 Au XVIIe siècle, le prieuré est racheté par les Ursulines, qui aménagent un oratoire surplombant le chœur, d’où elles assistaient aux offices. Cet oratoire était fermé par une grande grille en fer forgé. Mais après leur départ et pour financer la fabrication du maître autel en 1773, cette grille fut vendue, et l’ouverture fermée par un mur en brique. Seule une petite fenêtre permet aujourd'hui la communication entre l’église et la chapelle oratoire. (cf. 32)

Enfin, la statue de la Vierge était dorée à l’origine. La dorure s’étant naturellement estompé, le bois a progressivement noirci d’où son état actuel. Elle est datée du XVIIIe siècle. (cf. 33 ci-dessous) 

Vous pouvez faire pause durant la présentation.

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Nous avons maintenant terminé notre visite. Pour en savoir plus sur l’histoire de ce monument et ses protagonistes, la Sauvegarde de l’église Saint-Laurent-des-Prés a édité un livre que vous pouvez trouver à la maison de la presse de Tullins ou au tabac presse de Fures, ou en contactant l’association.

Vous pouvez retrouver les vidéos commentées en flashant le QR code indiqué sur les marque-pages à votre disposition à l’entrée de l’église, sur lesquels vous trouverez les coordonnées de notre association.

Nous vous remercions de votre visite, et espérons vous revoir bientôt.  

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