Chapelle de la Vierge

1. La chapelle de la Vierge

La Chapelle de la Vierge

Vous êtes à présent devant la chapelle de la Vierge. Elle fut érigée au XIVe siècle qui vit la guerre de 100 ans et le rattachement du Dauphiné à la France.

Comme l’ensemble de l’église, ses décors datent de 1866 et sont ceux visibles actuellement.

D’une largeur de 6m00 et d’une profondeur de 5m45, sa voûte a 6m80 de hauteur. (cf. 1)

La grille de clôture est en fer forgé, surmontée d’une lisse en bois, et ornée d’un monogramme "AM" signifiant Ave Maria. (cf. 2)

Sur l’arche d’entrée de 5m10 d’ouverture et de 6m40 de haut, vous pouvez découvrir sur le pilier gauche un médaillon peint de l’inscription Ave Maria et sur le côté droit l’inscription Mater Christi (mère du Christ. (cf. 3 à 4 ci-dessous)

5. Autel en marbre blanc

Entrez maintenant dans la chapelle pour découvrir l’autel en marbre blanc datant du XIXe siècle. (cf. 5)
Sa partie basse appelée tombeau comporte également le monogramme "AM" rappelant la vocation de la chapelle à la Vierge dans un écusson quadrilobé. (cf. 6)

La porte du tabernacle est une curiosité. Habituellement on trouve deux chérubins ailés placés face à face sur le couvercle. Dans notre cas, nous les voyons soulever ce couvercle, comme pour révéler la présence divine à travers les Tables de la Loi qui y sont contenues. (cf. 7)

La statue de la Vierge à l’Enfant, en bois polychrome et doré date vraisemblablement du 19° siècle, mais pourrait être plus ancienne selon certaines sources. Vous pouvez admirer le rendu du drapé de la tunique de la Vierge. (cf. 8)

En arrière-plan, un motif en trompe-l’œil montre la parfaite maitrise de cette technique par les artistes de l’époque.

Le jeu des ombres de la partie supérieure souligne la profondeur de la perspective, alors que l’ensemble est peint sur une surface plane.
(cf. 9 ci-dessous)

Sur l’autel, huit chandeliers en laiton portaient les cierges qui éclairaient la chapelle. Chaque face de leur base triangulaire représente une scène biblique caractéristique : La Vierge à l’enfant, Le Christ portant sa croix et un apôtre portant une bible.
(cf. 10 à 13 ci-dessous)

14. Verrière "Tableau"

A présent nous vous invitons à découvrir le vitrail sur votre droite. C’ est une verrière "tableau", c'est-à-dire qu'une seule scène est répartie sur deux baies jumelées. Il représente la remise du rosaire à saint Dominique. Les inscriptions à sa base nous indique qu’il est signé BUCHE, célèbre maître verrier grenoblois, et fut donné par Mme Perret en 1888. Elle avait également financé le vitrail situé derrière le maître autel en 1866, et l’harmonium que nous verrons dans la suite de la visite. (cf. 14)

Côté gauche du vitrail une plaque en marbre recueillait les noms des membres de la confrérie du Très Saint Rosaire, tandis que du côté droit du vitrail, une autre plaque avait la même fonction pour les membres de la congrégation des enfants de Marie. (cf. 15 et 16)

A l’opposé de l’autel, un tableau, toujours en trompe l’œil occupe l’espace, les parties libres recevant des monogrammes "AM" en l’honneur de la Vierge. Le ruban porte l’inscription « vas spirituale », dont la traduction littérale est vase spirituel. (cf. 17)

Enfin, le plafond, également en trompe l’œil, a gardé l’éclat de son origine.
(cf. 18 ci-dessous)